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Depuis le coup d’Etat du 21 mars 2012 perpétré par les hommes du capitaine Amadou Haya Sanogo, les « Bérets verts » qui a, qu’on le veuille ou pas, facilité la prise des deux tiers du pays de Soundjata   par les groupuscules  islamistes  et le « contre coup »  tenté par les « Bérets verts », restés fidèles au président déchu, le Général Amadou Toumani Touré en fin avril 2012, mais qui malheureusement ou heureusement(c’est selon) a échoué, les deux  unités de l’armée malienne sont devenus comme « chien et chat » et, comme on dit au bord de la Seine, se regardent en chiens de faïence. Le Capitaine Sanogo n’ayant sans doute pas digéré cette audace, ce crime de lèse- majesté de ce corps d’élite de l’armée envers son « auguste personne », il s’en est suivi, malheur aux vaincus, une véritable chasse aux sorcières à travers des arrestations arbitraires  dans le rang des fameux « loyalistes ». Mais on était loin de se douter que cette guerre larvée déboucherait sur une véritable guerre avec combat à l’arme lourde comme celui auquel ont assisté impuissants les Bamakois enfin de semaine passée. Surtout que porté à la tête du Comité militaire malien de suivi de la reforme des forces armées le  7 octobre dernier, le chef de la junte militaire, donc des « Béret verts » avait pour mission  principale de travailler à réconcilier l’armée malienne non seulement avec le peuple malien mais aussi et surtout avec elle-même. Ainsi, quelque soit la raison qu’on peut invoquer cette  guerre entre frères d’armes ne se justifie absolument pas ; et si elle montre la division profonde qui existe au sein de l’armée  malienne, elle témoigne aussi et surtout de son irresponsabilité. Car comment comprendre que pendant que les forces étrangères, notamment française et tchadinne, se défoncent au Nord pour casser du rebelle et libérer les deux tiers du pays tombés sous l’escarcelle des islamistes, » Bérets verts » et « Bérets rouges » auxquels cette guerre de libération incombait en toute logique soient dans la capiatle en train de bander des muscles.  Et dire que c’est cette armée qui était censée reconquérir le septentrion malien. Si le ridicule tuait !  Les locataires du camp de Kati et ceux du camp Djikoroni ne doivent pas se tromper de guerre en se trompant d’adversaires. S’il y a, en effet, une guerre qu’il faille nécessairement c’est celle contre les islamistes de Aqmi, du Mujao, du MNLA et de Ansar Dine qui pendant de longs mois ont fait souffrir le martyre aux pauvres populations du nord dont il avait pris le contrôle. Si « Bérets verts » et « Bérets rouges » ne sont pas à même de taire leurs divergences, mues sans doute par des intérêts égoïstes, pour répondre à cet appel à une « union sacrée indispensable» du président par intérim, Dioncounda Traoré, il faudra, alors pour une paix définitive et durable sur les bords du Djoliba, après la libération du Nord, songer aussi à libérer la capitale.  Depuis le coup d’Etat du 21 mars 2012 perpétré par les hommes du capitaine Amadou Haya Sanogo, les « Bérets verts » qui a, qu’on le veuille ou pas, facilité la prise des deux tiers du pays de Soundjata   par les groupuscules  islamistes  et le « contre coup »  tenté par les « Bérets verts », restés fidèles au président déchu, le Général Amadou Toumani Touré en fin avril 2012, mais qui malheureusement ou heureusement(c’est selon) a échoué, les deux  unités de l’armée malienne sont devenus comme « chien et chat » et, comme on dit au bord de la Seine, se regardent en chiens de faïence. Le Capitaine Sanogo n’ayant sans doute pas digéré cette audace, ce crime de lèse- majesté de ce corps d’élite de l’armée envers son « auguste personne », il s’en est suivi, malheur aux vaincus, une véritable chasse aux sorcières à travers des arrestations arbitraires  dans le rang des fameux « loyalistes ». Mais on était loin de se douter que cette guerre larvée déboucherait sur une véritable guerre avec combat à l’arme lourde comme celui auquel ont assisté impuissants les Bamakois enfin de semaine passée. Surtout que porté à la tête du Comité militaire malien de suivi de la reforme des forces armées le  7 octobre dernier, le chef de la junte militaire, donc des « Béret verts » avait pour mission  principale de travailler à réconcilier l’armée malienne non seulement avec le peuple malien mais aussi et surtout avec elle-même. Ainsi, quelque soit la raison qu’on peut invoquer cette  guerre entre frères d’armes ne se justifie absolument pas ; et si elle montre la division profonde qui existe au sein de l’armée  malienne, elle témoigne aussi et surtout de son irresponsabilité. Car comment comprendre que pendant que les forces étrangères, notamment française et tchadinne, se défoncent au Nord pour casser du rebelle et libérer les deux tiers du pays tombés sous l’escarcelle des islamistes, » Bérets verts » et « Bérets rouges » auxquels cette guerre de libération incombait en toute logique soient dans la capiatle en train de bander des muscles.  Et dire que c’est cette armée qui était censée reconquérir le septentrion malien. Si le ridicule tuait !  Les locataires du camp de Kati et ceux du camp Djikoroni ne doivent pas se tromper de guerre en se trompant d’adversaires. S’il y a, en effet, une guerre qu’il faille nécessairement c’est celle contre les islamistes de Aqmi, du Mujao, du MNLA et de Ansar Dine qui pendant de longs mois ont fait souffrir le martyre aux pauvres populations du nord dont il avait pris le contrôle. Si « Bérets verts » et « Bérets rouges » ne sont pas à même de taire leurs divergences, mues sans doute par des intérêts égoïstes, pour répondre à cet appel à une « union sacrée indispensable» du président par intérim, Dioncounda Traoré, il faudra, alors pour une paix définitive et durable sur les bords du Djoliba, après la libération du Nord, songer aussi à libérer la capitale.   A lire aussi dans le journal Le Soir.

Tag(s) : #Actualité
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