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Aperçu du système africain des droits de l'Homme de Salamata Sawado/Tapsoba

 

 

 

 

 

 

 

La salle de conférences des Archives nationales sise ex premier ministère a refusé du monde en cette après-midi du vendredi 28 juin 2013. Et pour cause, il s’y tenait la dédicace du livre d’une figure qui si elle n’est pas bien connue de la scène littéraire n’en demeure pas moins une personnalité politique de premier plan de la scène politique burkinabè. Il s’agit de Madame Salamata Sawadogo /Tapsoba juriste de formation, ancienne ministre de la Justice, Garde des Sceaux qui n’est plus à présenter.

La séance de dédicace placée sous l’égide de la Société des auteurs, des gens de l’écrit et des savoirs(SAGES) et sous le double parrainage de Me Titenga F. Pacéré, Doyen des Avocats, Ancien bâtonnier et de Dr Dramane Konaté, écrivain et président de la SAGES a regroupé à la fois d’éminents auteurs et hommes de culture, des critiques littéraires mais aussi des personnalités politiques. Au titre des personnalités politiques qui ont fait le déplacement des Archives nationales pour soutenir leur collègue, l’on peut citer les actuels ministres de la Justice, Garde des Sceaux, des Droits humains, de l’Agriculture ; l’ancien premier ministre, Tertius Zongo ; l’ancienne médiateur du Faso pour ne retenir que ceux-là.

La séance de dédicace s’est déclinée ainsi qu’il suit :

Slam avec Ombre blanche ; Dabross, le patient, Malika, la slameuse

Lecture d’extrait de la préface signée Me Pacéré ;

Mot de Me Pacéré, ancien bâtonnier, éminent poète, parrain de la dédicace ;

Présentation de l’auteure par le Dr Dramane Konaté, écrivain, président de la SAGES ;

Présentation de l’œuvre par le Pr Yves Dakouo, Directeur du livre, représentant le MCT,

Mot de l’auteure

Entretien avec le public

Vente-dédicace de l’ouvrage

         Collation

Après avoir salué le choix éditorial de l’auteure à savoir une maison d’édition locale, en l’occurrence Harmattan Burkina, ce qui permet de consolider les maisons d’édition nationale, le Pr Yves Dakouo a estimé que l’enjeu fondamental de l’œuvre était de faire le point sur l’état des droits humains en Afrique.

Prenant la parole après le Pr Yves Dakouo, l’auteure du jour a expliqué la motivation qui l’a amené à écrire son ouvrage qui se trouve être la résultante d’une communication qu’elle a donné lors de la Semaine nationale de la Citoyenneté et que des participants ont voulu voir publier. L’auteure avoue avoir profité de son éviction du Gouvernement en 2011 pour pouvoir écrire l’œuvre. A quelque chose, on peut donc dire que malheur est bon.

 

Invité à la dédicace en tant qu’écrivain mais aussi membre de la SAGES et du Cercle littéraire et artistique lire & écrire, nous saluons la naissance de ce 1er bébé de Madame Salamata Sawadogo/Tapsoba et vivement d’autres suivent. Il est important en effet que chacun dans le domaine qui est le sien écrive et laisse ainsi quelque sur laquelle, les générations futures pourront s’appuyer et aussi apporter leur contribution. Si la termitière vit, a écrit Me Pacéré, qu’elle ajoute de la terre.    

 

Tag(s) : #Critique littéraire
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